Quelle est la fortune de Farah Diba aujourd'hui et o vit-elle ?

L'histoire de Farah Diba, ancienne impératrice d'Iran, continue de susciter l'intérêt et la curiosité à travers le monde. Elle a connu une vie tumultueuse, marquée par les fastes du pouvoir, l'exil, la révolution et la mort de son époux, le Shah Mohammad Reza Pahlavi. Quelle est la fortune de Farah Diba ? Que devient celle qui fut la dernière impératrice d'Iran ?

Résumé du profil de Farah Pahlavi

Qui est Farah Pahlavi ?

Farah Pahlavi, née Diba, est l'ancienne reine et impératrice de l'Iran. Elle est actuellement en exil. Par son mariage avec le dernier Shah d'Iran, Mohammad Reza Pahlavi, Farah a été reine et impératrice d'Iran de 1959 jusqu'à leur exil en 1979 dans le cadre de la révolution iranienne. Son mari a fait d'elle une impératrice. Elle a été la première et la dernière impératrice de l'Iran moderne.

À combien s'élève la fortune de Farah Diba ?

Selon Celebrity Net Worth, la valeur nette s'élève à 200 millions de dollars. À la fin des années 1970, avant son exil, la fortune personnelle du Shah était estimée entre 1 et 2 milliards de dollars, et la Fondation Pahlavi, une organisation caritative contrôlée par la famille royale, valait environ 12 milliards de dollars.

Comment Farah Diba est-elle devenue la femme du Shah ?

Farah Pahlavi a étudié dans diverses écoles internationales établies en Iran. Elle a ensuite décidé de se lancer dans des études d'architecture en intégrant l'École spéciale d'architecture de Paris. Grâce au soutien financier de l'État envers les étudiants iraniens à l'étranger, chacun d'entre eux avait l'opportunité de rencontrer le Shah lors de ses voyages.

C'est pendant son séjour à Paris pour ses études que Farah Diba a été présentée à Mohammad Reza Pahlavi. Après une phase de séduction élaborée, ils se sont mariés en 1959. Farah a gagné en popularité grâce à son engagement notable en faveur d'initiatives liées à l'éducation, à la santé et à la culture.

Sa robe a été dessinée par Yves Saint-Laurent, qui était à l'époque designer pour la maison Dior, et elle portait le diadème de diamants Noor-ol-Ain, nouvellement commandé. Le couple a donné naissance à quatre enfants.

La richesse de Farah Pahlavi et de son mari

Le style de vie extravagant des Pahlavi a été critiqué par l'opinion publique. De nombreux Iraniens estimaient que la famille royale était déconnectée des besoins du peuple et que sa richesse était un symbole de sa corruption. Les Pahlavi menaient un style de vie somptueux.

Farah Diba et son mari possédaient une flotte de jets privés, un yacht et plusieurs palais. Ils possédaient également une vaste collection d'œuvres d'art, de bijoux et d'autres objets de valeur. En octobre 1971, son mari a organisé une fête extravagante de trois jours à Persépolis, au cours de laquelle le couple a fait venir dix-huit tonnes de nourriture pour célébrer le 2 500e anniversaire de l'Iran.

En tant qu'impératrice, Farah Pahlavi avait des goûts de luxe. Elle aimait faire du shopping et achetait souvent des vêtements, des bijoux et d'autres articles aux créateurs les plus chers du monde. Elle avait également une passion pour la collection d'œuvres d'art et a dépensé des millions de dollars pour des peintures, des sculptures et d'autres œuvres d'art.

Les biens de la Fondation Pahlavi ont été saisis par le gouvernement iranien et la fortune personnelle de la famille royale a été en grande partie perdue. Malgré la perte de leur fortune, Farah Pahlavi et son mari ont continué à mener un train de vie confortable. Ils possèdent des maisons en Europe et aux États-Unis et reçoivent un soutien financier de la part de sympathisants du monde entier.

La passion de Farah Pahlavi pour l'art

Farah Diba était également mécène du musée d'art contemporain de Téhéran, où elle a amassé une collection d'art, rassemblant des pièces modernes qui seraient aujourd'hui évaluées à 3 milliards de dollars.

Aujourd'hui, son héritage est à nouveau sous les feux de la rampe avec la publication d'un nouveau livre controversé de la conservatrice américaine Donna Stein. Son ouvrage s'intitule The Empress and I : How an Ancient Empire Collected, Rejected, and Rediscovered Modern Art (en français : L'impératrice et moi : comment un ancien empire a collectionné, rejeté et redécouvert l'art moderne).

Décrivant son travail au secrétariat privé de Sa Majesté impériale entre 1975 et 1977, elle affirme que ses collègues masculins lui ont volé le mérite de son travail et qu'elle est en grande partie responsable de certaines des acquisitions les plus importantes.

Pendant sa période royale, Farah s'est activement intéressée à la promotion de la culture et des arts en Iran. Grâce à son mécénat, de nombreuses organisations ont été créées et encouragées afin de poursuivre son ambition de mettre en avant l'art iranien historique et contemporain, tant en Iran que dans le monde occidental.

Sous sa direction, le musée d'art moderne a acquis près de 150 œuvres d'artistes tels que Pablo Picasso, Monet et Andy Warhol. C'est à cette époque que Mme Stein affirme avoir personnellement fait pression sur le chef du personnel pour qu'il acquière le No. 2 (Yellow Center) de Mark Rothko, le Reclining Man with Sculpture de l'artiste Francis Bacon et le Roto Broil de Roy Lichtenstein.

Où vit Farah Diba actuellement ?

Depuis la révolution iranienne de 1979 et leur exil, Farah Diba et son mari ont séjourné de pays en pays. Farah Diba passe une partie de l'année dans sa maison à Paris, lorsqu'elle n'est pas aux Etats-Unis, à Potomac, dans l'État du Maryland. Elle s'y est installée afin d'être plus proche de son fils et de ses petits-enfants.

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